samedi 29 septembre 2007

Communiqué de l'AFPS

Urgence Gaza
Paris doit agir

La décision du gouvernement israélien de proclamer la bande de Gaza,
déjà assiégée, "entité hostile" avec les conséquences annoncées qu’elle
impliquerait est un acte d’une extrême gravité qui constitue une
escalade majeure dans la guerre permanente menée par le gouvernement
israélien contre le peuple palestinien.
L’expression «entité hostile» est une non reconnaissance de la
réalité politique, juridique, territoriale, humaine, de la bande de
Gaza et justifie d’avance une guerre totale contre la population palestinienne.
Israël a des obligations de puissance occupante au titre de la
Quatrième Convention de Genève.En dépit des dénégations israéliennes,
les Hautes Parties contractantes ont toujours réaffirmé l’applicabilité
des Conventions de Genève dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, à
Jérusalem-Est. La décision israélienne de déclarer la bande de Gaza
«entité hostile» qui constitue une punition collective, est une
violation grave du droit international.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a appelé le 19 septembre
Israël à revenir sur sa décision, l'estimant contraire aux obligations
du pays envers les civils au regard du droit international. La Haute
commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme, Louise Arbour
a exprimé sa «grande préoccupation» après la décision d'Israël Pour
elle, l'application des mesures qui en découlent -dont la coupure des
livraisons de carburant et d'électricité– «pèsera d'un poids
insoutenable sur la population civile de Gaza» et dans une déclaration
du 20 septembre l'Union européenne appelle Israël à revenir sur sa
décision.


La France, membre du conseil de sécurité des Nations unies et Haute
Partie contractante aux Conventions de Genève, doit s’opposer à la
décision criminelle des autorités d’occupation israéliennes.
Paris a «pris note avec préoccupation» de la décision israélienne.
Selon le ministère des Affaires étrangères, cette «préoccupation»
concerne également «l'intention déclarée de limiter la circulation des
marchandises et la fourniture d'électricité à Gaza». Cette
préoccupation française doit se traduire en actes, pour contraindre les
autorités israéliennes d’occupation à se soumettre au droit
international. La France ne peut se dérober à ses obligations
politiques.

L’AFPS appelle la France à:
- s’opposer à la décision du cabinet israélien,

- exiger d’Israël le respect de ses obligations de puissance occupante

- sanctionner cet Etat s’il s’y refuse.

Paris, le 25 septembre 2007

Des textes sur le site de la Gauche Alternative

Pour commencer, nous rappelons que l'ensemble des textes discutés à la coordination des collectifs unitaires anti-libéraux des 22-23 septembre est disponible ici, DANS LEUR PREMIER ÉTAT :

http://www.gauchealternative.org/spip.php?article259

Sinon, vous trouverez donc avec cet envoi :
- un message du secrétariat de la coordination des collectifs unitaires anti-libéraux qui contient le CR de sa réunion du 25 septembre (à la suite, en pj et sur le site) ;
- une nouvelle mouture du projet de texte politique pour les Assises modifié suite à la coordination des 22-23 septembre, et précédé d'une motion adopté à son sujet à cette même coordination (en pj et sur le site) ;
- un CR des CR(s) des ateliers sur le fonctionnement de notre rassemblement (en pj et sur le site) ;
- un CR du débat en séance plénière sur le texte enjeux au sujet des municipales et des cantonales (en pj et sur le site).