mardi 14 août 2007

Bové dans le Libé d'aujourd'hui

Pour Bové, après la défaite, le regain
L’ex-candidat à la présidentielle se montre à nouveau et assure qu’il ne lâche pas la politique.
Par MATTHIEU ECOIFFIER
QUOTIDIEN : mardi 14 août 2007
On le croyait disparu, et revoilà José Bové. Chez les militants antilibéraux qui ont «osé Bové», beaucoup le disaient sonné, terré dans sa ferme du Larzac, tétanisé par l’imminence d’une nouvelle incarcération pour fauchage d’OGM. Et surtout, en rupture de politique après son score de 1,32 % à la présidentielle, «une vraie tôle pour un type dont les moustaches sont aussi connues que la gueule du Che», résume un jeune ex-bovétiste.
Et puis, il a de nouveau fait parler de lui lors d’une action des Faucheurs volontaires, le 5 août, le jour même où un agriculteur, cultivant du maïs transgénique, se suicidait ( Libération du 9 août).
Pourtant, depuis le 22 avril, jour du premier tour de la présidentielle, José Bové était introuvable, tout comme son ambition de porter le mouvement social vers «l’insurrection électorale». En fait, le leader paysan était ailleurs. Et discret. Il avait repris ses activités de faucheur volontaire et de porte-parole de Via Campesina, le mouvement paysan international. En juillet, il est allé secouer des plants de maïs bio à la lisière d’un champ OGM pour «polluer le pollueur».
Kanaks. Le 31 juillet, c’est en tant que «faucheur volontaire» qu’il était reçu par la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, pour demander (une nouvelle fois) un moratoire sur les OGM ( Libération du 1er août). «Elle m’a passé Borloo [ministre de l’Ecologie, ndlr] au téléphone. Sarkozy sait très bien que ma situation personnelle pose un problème politique. S’il décide de m’incarcérer et s’il n’y a pas d’annonce sur un moratoire, une grande partie des associations vont se retirer de son Grenelle de l’environnement», menace-t-il. Ce jour-là il a quitté le Larzac à 4 heures pour être à 10 heures au ministère : «Je suis en forme. Après la présidentielle, je n’ai pas eu le temps de m’arrêter.» La campagne des législatives ? Il l’a menée en Nouvelle-Calédonie aux côtés des antilibéraux kanaks : «Sur l’île de Belep on a fait 48 %, la reconquête partira de là !»
En mai, avec sa casquette de Via Campesina, José Bové est allé en Hongrie à un débat sur la souveraineté alimentaire. Mi-juin, il était «en Corée du Sud avec le mouvement social qui bosse sur les accords de libre-échange».
Fin août, il doit prendre la direction du Népal à l’invitation de parlementaires qui projettent d’inscrire la souveraineté alimentaire dans leur Constitution : «Une autre forme d’intervention politique, intéressante» selon lui. Plus palpitante que le gauchisme groupusculaire ? «La gauche de la gauche est très hexagonale, recroquevillée sur les services publics à la française. Dès que tu parles d’échanges internationaux, tu te fais traiter d’altermondialiste.» Et de regretter que ses propositions sur l’Europe n’aient pas surnagé dans le «zapping permanent» de la présidentielle.
Entre deux voyages, Bové a fait une escale à Paris, début juillet, pour un bilan avec son équipe de campagne. «On est restés évasifs. Les gens ont été sympas avec lui, un peu trop», regrette un participant. Beaucoup des anciens bovétistes lui reprochent «de s’être jeté dans les bras de Ségolène entre les deux tours en acceptant un rapport bidon» sur la souveraineté alimentaire, «d’avoir merdé en envoyant bouler Besancenot». Bref, «le côté candidat des collectifs unitaires à vite dérivé en Bové superstar». Le paysan assume : «Le rapport pour Ségolène Royal était intéressant sur le fond. Cela a été mal vécu par les copains, je n’ai pas fonctionné comme il aurait fallu.»
DSK et le FMI. Trop perso pour certains, anarcho-libertaire pour d’autres, il assure qu’il ne lâchera pas la politique. Mais se pose désormais en observateur du «vide politique à gauche» face à l’ouverture sarkoziste : «Les logiciels politiques sont brouillés. Il n’y a pas de réaction collective mais des enjeux personnels pour exister.» Et Bové de se dire «terrifié de voir Dominique Strauss-Kahn adoubé meilleur candidat pour le FMI par un PS qui sombre dans le social-libéralisme».
Une «dérive» qui ouvrirait un boulevard aux antilibéraux ? José Bové participera à l’automne aux assises des collectifs unitaires antilibéraux. Sans trop y croire : «On assiste plutôt à un repliement sur les appareils de la LCR et du PC. Rassembler en reprenant les formules trotskistes ? C’est une vision ancienne de la politique.» Et celui qui se définissait comme le candidat des «sans-partis» en flirtant avec le populisme, de conclure : «Est-ce qu’on peut aller plus loin ? Je m’interroge.»


http://www.liberation.fr/actualite/politiques/272175.FR.php

dimanche 12 août 2007

A Garges, l'alternative!

L’heure est à l’unité pour la construction d’une force anti capitaliste et progressiste dans notre ville.
Garges demeure une ville pauvre, que la gestion réactionnaire de l’UMP n’a pas arrangée bien au contraire. Aujourd’hui, le tissu associatif souffre d’un manque de moyen effroyable, l’échec scolaire ne cesse d’augmenter, et encore à notre époque des enfants ne mangent pas à leurs fins, içi en France en 2008.
Notre projet doit s’articuler à travers un programme pour tous. La solidarité, l’initiative et l’autonomie des personnes sont nos priorités.
Solidarité entre les générations, entre les quartiers, avec les plus défavorisés.
Initiative, car avec le peu de moyens de Garges et avec la vitalité des habitants de Garges, nous devons encourager et facilité tous les projets innovants (projets sociaux, économiques, culturels).
L’Autonomie, car si une municipalité doit à l’écoute des personnes, elle ne doit pas se substituer aux gens. Nous devons encourager l’autonomie des habitants, afin qu’ils reprennent en main leurs destinés.

Ce projet ne peut se construire qu’avec les gargeois, les membres de la société civile et les partis de gauche. C’est avec l’ensemble des forces de progrès que nous pourrons convaincre la majorité des gargeois et des gargeoises de faire le choix d’une alternative populaire et progressiste. Ensemble.

samedi 11 août 2007

Moyen Orient, la parole à Walid Charara


La question du Moyen Orient demeure un sujet central, nous avons le devoir içi en France de se battre pour une solution politique juste en Irak, au Liban et en Palestine. Cette solution ne pourra passer tout d'abord que par la fin de l'occupation en Palestine et en Irak, et par un soutien au processus démocratique au Liban.
Nous mettons en ligne l'intervention de Walid Charara, journaliste à Al Akhbar, fer de lance de l'opposition au gouvernement de Siniora. Ce journal est un lieu de convergence entre les différentes composantes politique du Liban, qui va des forces chrétiennes de Aoun, au Parti Hezbollah.
Walid est aussi l'auteur d'un des rares ouvrages en langue francaise sur le Hezbollah, 'Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste', de W. Charara et F. Domont.

Contribution de Dominique Taddei

« Gauche alternative », la coordination des collectifs unitaires anti-libéraux. Une contribution de D. Taddei membre du secrétariat provisoire pour la réunion nationale des 23 et 24 juin 2007

Gus Massiah

Un autre monde est possible, Gus Massiah d'ATTAC en parle.

le comité se transforme

Le comité Bové Val d'Oise, après de nombreux échanges et discussions à décider de se transformer en "gauche alternative val d'oise est". Une réunion se déroulara à la rentrée pour hierarchiser nos prioritées et la listes de nos tâches.
Les élections municipales qui se dérouleront en 2008 doivent nous permettre de consolider les idées et les projets d'une gauche de transformation, anti capitaliste et réellement anti raciste.

Nous profitons de ce post, pour remercier publiquement José de s'être fait le porte voix des sans voix et de nous avoir permis de mener une campagne authentique et populaire.

A bientôt.